mercredi 18 octobre 2017

Notre Hommage aux martyres du 17 Octobre 1961 .....Dans le Soir d’Algérie ( Octobre 2012 ! )


Massacre du 17 octobre 1961: des associations interpellent Emmanuel Macron


  • Print
Plaque en hommage aux victimes manifestation FLN 17 octobre 1961
Plaque en hommage aux victimes de la manifestation du FLN du 17 octobre 1961 tuées par la police, dévoilée le 17 octobre 2001 par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, sur l'Ile de la Cité.© DANIEL JANIN / AFP
17 octobre 1961: quelques mois avant la fin de la guerre d’Algérie, plusieurs dizaines d’Algériens étaient tués à Paris au cours de la répression d’une manifestation interdite. Aujourd'hui, des associations en appellent à Emmanuel Macron pour qu'il concrétise ses propos de la campagne électorale au cours de laquelle il avait qualifié la colonisation de «crime contre l’humanité».

Ces associations entendent savoir quelles sont les intentions du président de la République française sur le dossier de la colonisation de l'Algérie, en raison des propos tenus par ce dernier lors de la campagne électorale. Emmanuel Macron avait en effet promis des «actes forts sur cette période de notre histoire».

Interrogé en mai 2017 par Médiapart (à la 20e minute sur la vidéo) sur les mémoires liées à la Guerre d'Algérie, il avait affirmé: «Je prendrai des actes forts, je porterai des discours forts sur cette période de notre histoire. Parce que ma conviction profonde, au-delà du rapport à la vérité et à l’histoire que Benjamin Stora défend admirablement, il y a une fracture dans la société qui s’est construite sur cet événement. Et qui touche les Français d’origine algérienne, les binationaux, les Algériens vivant en France, qui touche aussi les Harkis, les rapatriés, les appelés, les anciens soldats, plusieurs millions de personnes, qui nourrissent du ressentiment, et qui structure un ressentiment politique qui aujourd’hui paralyse la France.»


https://www.youtube.com/watch?v=fZZyN9tcjhs
«La colonisation est un crime». Entretien en Algérie (février 2017)

Par ailleurs, lors d'un entretien télévisé donné en Algérie, il avait suscité une vive polémique en France, en affirmant que «la colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l'égard de celles et ceux envers qui nous avons commis ces gestes.»

C'est fort de ces propos que les signataires de cette lettre au président de la République lui demandent aujourd'hui quels actes il entend prendre. «Nous pensons donc, qu’à l’occasion de ce 56e anniversaire du crime d’Etat commis en plein Paris (le 17 octobre 1961, NDLR), vous pourriez (devriez?) ainsi concrétiser cet engagement», affirment-ils.


Un autre appel demande «que le président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d’Etat que l’Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l’internement arbitraire, pendant la Guerre d’Algérie, d’Algériens dans des camps».

En 2012, le président François Hollande avait fait un geste en rendant hommage aux victimes, mais sans parler de «crime», ce que lui avait reproché le MRAP.  «Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes», avait affirmé François Hollande.

Pierre Magnan
source : http://geopolis.francetvinfo.fr/massacre-du-17-octobre-1961-des-associations-interpellent-emmanuel-macron-164781

mardi 17 octobre 2017

Regarder l'Histoire en face #17octobre1961 ....Quand les algériens de la Région LR avaient une association libre et citoyenne ! Sans aucune Nostalgie 17 Octobre 2011 à Montpellier.

Place des martyrs de la résistance : Boudjemâa Laliam président de l’association des Algériens du Languedoc Roussillon est venu rendre hommage aux victimes du 17 Octobre 1961
17 Octobre 2012 : La République lucide

L’image contient peut-être : 1 personne, assis, table et plein air
Le 17 Octobre dernier la République est sortie de son mutisme pour reconnaître, par la voix de François Hollande, la « sanglante répression »extrait du communiqué d’Hollande le 17 Octobre 2012 qui provoqua la mort de plus d’une centaine d’Algériens à Paris en 1961. La fin d’un mensonge d’Etat qui aura duré 51 ans. Soulagement, déception, indignation et tentatives révisionnistes, les réactions à fleur de peau prouvent une fois encore la difficulté de la France à tourner la page de son histoire algérienne.
Ils sont peu nombreux ce soir-là sur la place des Martyrs de la Résistance à Montpellier. Une dizaine tout au plus. Une dizaine pour allumer la centaine de petites bougies qui portent chacune le nom d’une victime oubliée et les circonstances de sa mort. « Mort par balle le 17 Octobre 61 ». « Retiré de la scène le 21 octobre 61 ». « Battu à mort le 6 octobre 61 ». Des phrases lapidaires, crues, justes, qui accompagnent l’identité de ces hommes morts d’avoir voulu s’exprimer en République. Une centaine de voix que, 51 années plus tard, certains aimeraient toujours faire taire. A Montpellier comme partout en France, de nombreuses associations ont appelé, une fois encore, au devoir de mémoire. A Montpellier comme partout en France l’appel résonne, se heurte au vide des consciences. Boudjemâa Laliam président de l’association des Algériens du Languedoc Roussillon est présent, un peu interdit « nous ne commémorons pas seulement les morts du 17 Octobre, nous rendons hommage à tous les algériens et kabyles qui travaillaient, vivaient en France. Cette immigration a permis la naissance d’une conscience politique, elle a permis l’Indépendance de l’Algérie. » Un jeune homme passe, il regarde les tracts, pose quelques questions mais fini par lancer « Ça sert à rien ce que vous faites ! ». Il est d’origine algérienne. La tentation est grande de penser qu’il n’a peut-être pas tort. Peut-être seulement. Tandis que les petites bougies flottent dans la fontaine de la Préfecture, un mouvement, une rumeur circule. « Hollande à fait une déclaration ! » . Le vide s’emplit, les cœurs aussi. Peut-être seulement…Retour sur les faits.
« Pogrom : le mot, jusqu’ici n’existait pas en français. » [1]
Paris, Octobre 1961 [2] , les « événements » d’Algérie, terme d’époque pour désigner « une guerre ne voulant pas dire son nom » [3] , font la une de tous les journaux. Alors qu’une vague terroriste fait trembler Alger, l’OAS (Organisation armée secrète pour l’Algérie française) multiplie les actions et les « ratonnades » [4] à Paris. Maurice Papon, alors préfet de police de Paris instaure un couvre-feu à destination de certaines catégories de citoyens français. Il exhorte les « travailleurs algériens (à) s’abstenir de circuler dans les rues de Paris et de la banlieue parisienne, et, plus particulièrement de 20h à 4h du matin, (…) il est très vivement recommandé aux Français musulmans de circuler isolément, les petits groupes risquent de paraître suspects aux rondes et patrouilles de police. » En réponse au préfet, le FLN (Front de Libération National qui combat pour l’Indépendance de l’Algérie), organise une manifestation pacifique dans les rues de la capitale. Un témoin de l’époque affirme : « Il y avait quelques pancartes peut-être mais pas de banderoles ; pas de slogans non plus, mais une sorte de fort murmure, accompagné par des battements de mains. » [5] Selon les estimations de la police environ 30000 Algériens quittent les banlieues et les bidonvilles en direction des grands boulevards. Ils n’y parviendront jamais. Au cours de la nuit, les forces de police commandées par Papon donnent l’assaut. 11 538 Algériens sont arrêtés et placés dans des centres de tri à Vincennes et au Palais des sports. René Dazy, journaliste à Libération témoigne dans un entretien pour le documentaire Les Années algériennes : « Il y a un car où on jette vraiment, carrément des blessés attrapés par les pieds. Il y a des pieds qui pendent à la fenêtre, des jambes. Et à l’intérieur, un policier qui tape sur tous ceux qui essaient de se relever. » Des survivants parlent d’étranglement au lacet, de tabassages, de viols [6] . La préfecture de police admettra deux morts, un chiffre promptement corrigé par le gouvernement qui reconnaîtra officiellement six morts et 136 blessés hospitalisés. Le 18 Octobre les journaux parisiens commentent. Pour Le Monde, il a été vu « plusieurs hommes en civil de type nord-africain qui s’enfuient armés de pistolets-mitrailleurs », Le Parisien libéré parle d’hommes qui « déferlent vers la capitale en multipliant les exactions et les cris hostiles ». Seul Libération titre sur les 41 autopsies réalisées dans la nuit. Les rapports parlent de « plaie au cuir chevelu, d’émasculation, de balles dans le ventre » . L’indignation tente de faire entendre sa voix. Les étudiants manifestent. Sartre dans Les Temps Modernes ira jusqu’à parler de pogrom : « Pogrom : le mot, jusqu’ici n’existait pas en français. Par la grâce du préfet Papon, sous la Vème République, cette lacune est comblée. » . Son journal sera saisi par le préfet. Dans les jours qui suivent, la Seine rend à Paris ses cadavres. Une commission d’enquête parlementaire est constituée. Elle n’aboutira, l’année suivante, qu’à une amnistie générale pour l’ensemble des faits relatifs à la guerre d’Algérie. Depuis, une autre guerre se poursuit, celle des chiffres, celle de la reconnaissance.
« Un cycle de deux mois connaissant son pic le plus visible le 17 Octobre. »
Au lendemain du 17 Octobre, aux six morts annoncés par le gouvernement, le FLN oppose 200 morts et 400 disparus. Les archives sont placées au secret rendant difficile le travail d’enquête des historiens. L’un d’entre eux, Jean-Luc Einaudi, s’y essayera néanmoins en 1991. Sur la base des archives du FLN et de témoignages français et algériens il fait état de 325 victimes algériennes, de violences policières sur la période septembre-octobre 1961. En 1997, lors du procès de Papon le gouvernement, Jospin décide l’ouverture temporaire des archives. Il mandate la commission Mandelkern. Celle-ci dresse une liste de sept noms, mais fait état de 25 morts algériens arrivés à l’institut médico-légal. En 1998, Elizabeth Guigou alors Garde des Sceaux, missionne le juge à la cour de cassation Jean Geronimi pour mener l’enquête. Il parviendra à prouver la mort de 48 Algériens dans la nuit du 17 au 18 Octobre tout en affirmant : « [Ce chiffre est] très vraisemblablement inférieur à la réalité, dans la mesure où l’on n’a pas la certitude que tous les corps immergés, particulièrement nombreux à cette époque, ont été retrouvés ». En mai 1998, Jean-Paul Brunet, historien et professeur à l’Ecole Normale Supérieure, est autorisé à son tour à accéder aux archives de la préfecture de police. Son travail aboutit à une estimation allant de 30 à 50 morts. La communauté des historiens s’insurge de la bonne foi accordée aux rapports des policiers de l’époque. Il faudra attendre 2006 pour que Jim House et Neil MacMaster, deux historiens britanniques apportent de véritables conclusions. Grâce à une autorisation d’accès illimité aux archives, les deux historiens confirment tout d’abord un « processus systématique et presque général de falsification » des rapports de police, rendant caduques les conclusions de Brunet. Caduque en fait la possibilité de chiffrer les morts pour cette seule nuit. House et MacMaster préfèrent considérer la crise de 1961 « comme un cycle de deux mois connaissant son pic le plus visible dans la nuit du 17 octobre. (…) En septembre et octobre, bien plus de 120 Algériens furent assassinés par la police en région parisienne » . Nous y voilà. Des doutes et des zones d’ombres perdurent. Elles ne pourront être levées tant que les archives ne seront pas totalement ouvertes. D’autres études suivront, d’autres chiffres, mais la guerre contre le révisionnisme semble belle et bien gagnée. Reste la bataille de la reconnaissance.
« La République reconnaît avec lucidité ces faits »
En Octobre 2011, le site d’information Médiapart lance l’« Appel pour la reconnaissance officielle de la tragédie du 17 octobre 1961 » : « Le temps est venu d’une reconnaissance officielle de cette tragédie dont la mémoire est aussi bien française qu’algérienne. Les victimes oubliées du 17 octobre 1961 travaillaient, habitaient et vivaient en France. Nous leur devons cette justice élémentaire, celle du souvenir ». Cet appel demande également l’ouverture des archives qui, en vertu de la loi, de 1979 pourrait restées secrètes jusqu’en 2020. Parmi les signataire : le résistant Raymond Aubrac, Stéphane Hessel [7] , le sociologue Edgar Morin, le philosophe Régis Debray, Michel Rocard ancien premier ministre, le directeur des Temps modernes Claude Lanzmann, les socialistes Martine Aubry et…François Hollande. Cette même année, il est investi comme candidat de la gauche pour les prochaines présidentielles. Il effectue alors le 17 Octobre, un déplacement au pont de Clichy en mémoire des Algériens massacrés. A cette occasion, il déclarait : « Il faut reconnaître ce qui s’est passé le 17 octobre 1961. Il s’est passé, une tragédie. (…) il faut toujours avoir le sens de ce qu’a été notre histoire, avec ses devoirs et parfois ses ombres ». Une parole a été dite et, en ce mercredi 17 Octobre 2012, l’attente est forte, lourde, angoissée. A Montpellier, place des Martyrs, personne ne semble trop y croire. « On est là pour le devoir de mémoire, même si tout le monde s’en fout. » lance une militante. Comment gérer l’affront d’un nouveau silence ? « Hollande a fait une déclaration ! ». En ce mercredi 17 Octobre 2012, le président Hollande a brisé le silence français. « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. » Le communiqué est bref. La responsabilité des services de police implicite. Les avis des différents acteurs du débat divergent. L’Algérie affiche une certaine satisfaction. Kassa Aïssi, porte-parole du FLN affirmait au lendemain de la déclaration présidentielle : « Une nation grandit lorsqu’elle reconnait ses erreurs et ses fautes. Nous pensons que cette déclaration s’inscrit dans le sens d’une reconnaissance historique d’un fait avéré. » Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a salué de son côté, "les bonnes intentions" manifestées par la France à la veille de la visite officielle du président Hollande en Algérie (prévue pour décembre). Les associations parmi lesquelles le collectif "17 octobre 1961" se disent globalement satisfaites de « cette première étape » mais soulignent tout de même la nécessité de poursuivre ce combat. « Notre appel allait au-delà, et souhaitait notamment l’ouverture des archives » , a tenu à préciser Edwy Plenel, directeur de la publication de Mediapart. Pour Jean Luc Einaudi, « Cette déclaration était indispensable car pendant toutes ces années, la République a vécu sur un mensonge d’Etat ». Arezki Dahmani président de la Maison de l’union méditerranéenne considère quant à lui que « la déclaration de François Hollande est extrêmement décevante. Après cinquante et un ans et à la veille de son voyage en Algérie, on attendait quelque chose de fort ». Un avis qui rejoint les réactions exprimées par les Algériens sur les réseaux sociaux. Beaucoup auraient aimé la reconnaissance totale des crimes liés à la colonisation.
« Vive l’Algérie Française ! » : quand une partie de la droite joue les révisionnistes
La contestation est la base de l’esprit démocratique. Une partie de la droite a usé de ce droit pour exprimer son refus de la « repentance ». Ainsi en est-il de François Fillon qui déclarait sur Europe 1 : « J’en ai assez que, tous les 15 jours, la France se découvre une nouvelle responsabilité, mette en avant sa culpabilité permanente ». Si l’emploi de la formule « se découvre » paraît assez maladroit pour qualifier une demande de reconnaissance vieille de plus de 50 ans, le refus de la repentance est un point de vue que semble partager une partie de la population française notamment dans l’électorat de droite. Christian Jacob, président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale exprime dans un communiqué une opinion déjà plus paradoxale : « S’il n’est pas question de nier les événements du 17 octobre 1961 et d’oublier les victimes, il est intolérable de mettre en cause la police républicaine et avec elle la République toute entière ». Comment ne pas nier les « événements », (on remarquera le choix assez peu opportun de ce terme pour évoquer cette partie de notre histoire, voire le début de l’article) du 17 Octobre 1961 et ne pas mettre en cause la police républicaine, alors que différentes commissions officielles et des études historiques ont fourni les preuves de crimes perpétrés par la police. Passons rapidement sur les classiques du genre avec Marine Le Pen qui répondant à France 24 affirmait, avec toute la culture historique qui caractérise sa famille politique : « Il a mal choisi son événement puisque des rapports très sérieux démontrent que ce massacre est juste un bobard ». Que dire enfin de Christian Estrosi, député maire de Nice, qui le 20 octobre, à la fin d’un discours devant des anciens combattants et des harkis de sa ville lançait : « Vive l’Algérie française ! » . Ajoutant le 23 Octobre sur LCI : « Je n’ai pas à faire de devoir de repentance à l’égard de l’œuvre civilisatrice de la France avant 1962 » . Rappelons que l’alinéa 4 de la loi du 23 février 2005 enjoignant aux enseignants de faire état du « rôle positif » de la colonisation fut abrogé par le Président Chirac après un débat national houleux. Qu’en est-il alors des politiques ? Une succession de provocations qui pourraient ne pas avoir d’autres fondements que la volonté de saper le travail de rapprochement avec l’Algérie entrepris par le gouvernement actuel. Un rapprochement qui connaîtra, dans un avenir proche, deux temps forts. Le premier aura lieu vendredi 25 Octobre puisque le Senat examinera une proposition de loi socialiste relative à la "reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc". Rappelons que la date du 19 mars célèbre le cessez-le-feu avec l’Algérie au lendemain de la signature des accords d’Evian. Le second en décembre, puisque François Hollande se rendra en Algérie. Il s’agira alors de renforcer la coopération entre les deux pays. Coopération restée en jachère depuis l’échec du traité d’amitié franco-algérien. Ce traité voulu en 2003 par Jacques Chirac et le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, n’avait pu aboutir en raison d’une trop grande discordance sur la question de la repentance française. Une succession de provocations qui pourraient ne pas avoir d’autres buts que de maintenir ouvertes les plaies d’une histoire intense et sensible. Celle de l’Algérie et de la France. Que la caravane passe, les chiens aboieront toujours. En attendant, « Hollande a fait une déclaration ! »
Lucie Lecherbonnier
http://www.hautcourant.com/17-Octobre-2012-La-Republique,16…
Notes
[1] Sartre Les temps Modernes
[2] Source principale de ces données : l’ouvrage de l’historien spécialiste de la question algérienne B.Stora, 1998, La Gangrène et l’oubli, La Découverte, Paris
[3] J.Talbott, 1981, The war without a name, France in Algeria, Faber and Faber, London
[4] terme dérivé de l’insulte « raton » qui désigne le passage à tabac des Algériens
[5] Pierre Enckell, « quand les policiers jetaient des Algériens dans la Seine », L’Evénement du Jeudi, 16-22 mai 1991
[6] M.Levine, Ratonnades d’octobre, un meurtre collectif à Paris en 1961, Ramsay, Paris, 1985
[7] Stephane Hessel, Indignez-vous, 2010, Indigène Edition



































mardi 26 septembre 2017

Air France ouvre sa ligne reliant Montpellier à Alger

L’aéroport de Montpellier est désormais connecté à Alger en 1h30 ! Il s’agit de la seule ville de province jouissant d’une ligne directe avec la capitale Algérienne.


La nouvelle destination d’Air France en vente depuis le 11 juin opèrera ses vols à partir du 30 octobre 2017. Une opération surprenante que d’ouvrir une nouvelle ligne à l’approche de l’hiver ? Pas pour le Directeur Général d’Air France KLM Zoran Jelkic qui prévoit un taux de remplissage de 65% pendant la saison hivernale. Ensuite l’objectif sera d’acquérir 10 000 places supplémentaires pendant l’été 2018.
Pour le président du directoire de Montpellier Méditerranée Aéroport Emmanuel Brehmer« Air France KLM représente 60 % de l’activité aérienne ». Le choix d’ouvrir la ligne depuis Montpellier et non pas depuis Marseille est stratégique car en réalité la communauté Algérienne y est proportionnellement plus importante. Lors de la conférence de presse pour le lancement de la ligne le 19 septembre, Emmanuel Brehmer lance aux journalistes « nous avons besoin de vous » pour la réussite de la ligne !

Crédit : Aéroport Monptellier Méditerrannée. De g à d : Jean Jacques LABADIE, Directeur Régional Délégation Occitanie, Air France-KLM ; Zoran JELKIC, Directeur Général France, Air France-KLM ; Emmanuel BREHMER, Président du Directoire, Aéroport Montpellier Méditerranée.
Crédit : Aéroport Monptellier Méditerrannée.
Alger compte 2.5 Millions d’habitants et représente le premier pôle économique et commercial de l’Algérie. Ainsi que ce soit un voyage loisir ou affaire, Air France propose 2 lignes par semaines avec 3 formules de prix. Le prix d’appel est de 44 Euros pour un vol Aller-Retour !

Par Juli Choquet
source : ecomnewsmed.com

mardi 19 septembre 2017

Air France ouvre une ligne Montpellier-Alger

Pierre Vieu (AMM), Zoran Jelkic (Air France KLM), Emmanuel Brehmer (AMM)
Pierre Vieu (AMM), Zoran Jelkic (Air France KLM), Emmanuel Brehmer (AMM) (Crédits : PC)

Par Pauline Compan 
Dès le 30 octobre, la compagnie Air France-KLM desservira Alger, depuis l'aéroport de Montpellier Méditerranée. Deux vols allers et deux vols retours assureront la liaison chaque semaine. Montpellier est le premier aéroport en région, directement relié à l'Algérie.
Développer les destinations depuis les régions est une stratégie revendiquée chez Air France-KLM. À Montpellier, le groupe fait le pari de l'Algérie et assure avoir des commerciaux très confiants sur cette nouvelle destination.
" Nos études ont montré une communauté algérienne montpelliéraine deux fois moins importante qu'à Marseille, mais sans alternative de voyage en dehors du trajet vers l'aéroport marseillais, explique Zoran Jelkic le directeur général France. Il y avait une place à prendre."
Air France-KLM va proposer 15 000 sièges sur la saison hivernale et vise un taux de remplissage de 65 %. Des promotions sont en place jusqu'à fin septembre avec des billets à partir de 41€. Les tarifs structurels commenceront ensuite à 61 €, avec trois catégories : "light", "standard" et "flexible", qui correspondent à la nouvelle politique tarifaire sur les moyens courriers européens.
60 % de l'activité de l'aéroport Montpellier Méditerranée provient d'Air France. Depuis novembre 2016, sa navette Hop relie Montpellier à Orly dix fois par jour.
 
source : http://objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr/economie/infrastructures/2017-09-19/air-france-ouvre-une-ligne-montpellier-alger-750870.html