mardi 27 septembre 2016

AVIS DE DÉCÈS Madame Leila LALIAM épouse GUERBAS fille de Mme Nafissa Hamoud Épouse LALIAM , premier médecin monté au maquis de la Wilaya 3 , fille de Mustapha LALIAM Médecin Chef de la Wilaya 3 , compagnon de combat du Colonel Amirouche . Que Dieu ait leur âme.« A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons » verset du Coran

C'est avec tristesse que j'ai appris la mauvaise nouvelle le décès de ma très chère cousine Leila LALIAM fille de Mme Nafissa  Hamoud  Épouse LALIAM   , premier médecin monté au maquis   de la Wilaya 3  , fille de Mustapha LALIAM  Médecin Chef de la Wilaya 3 , compagnon de combat du Colonel Amirouche .
Que Dieu ait leur âme.
Elle était très courageuse toujours souriante pourtant elle souffrait je suis bouleversé, Leila   ma cousine, repose en paix.
Son inhumation aura lieu ce Mardi 27 Septembre 2016 à 13 h 00 au village de Tigzirt /Commune de Beni  Yenni en Grande-Kabylie /Algérie Cimetière familial en face des montagnes du Djurdjura.

« A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons » verset du Coran

Boudjemaa LALIAM










samedi 24 septembre 2016

Dans ce magnifique poème, « Le combat Algérien », écrit en juin 1958 à Paris, Jean Amrouche crie à l’humiliation et à l’injustice faites aux Algériens, dénonce les ravages de la France coloniale et revendique une Algérie libre et indépendante. A (re)lire, sans modération, dans sa version intégrale.

À l'homme le plus pauvre
à celui qui va demi-nu sous le soleil dans le vent
la pluie ou la neige
à celui qui, depuis sa naissance, n'a jamais eu le
ventre plein
On ne peut cependant ôter ni son nom
ni la chanson de sa langue natale
ni ses souvenirs ni ses rêves.
On ne peut l'arracher à sa patrie ni lui arracher sa
patrie.
Pauvre, affamé, nu , il est riche malgré tout de son nom
d'une patrie terrestre son domaine
et d'un trésor de fables et d'images que la langue
des aïeux porte en son flux comme un fleuve porte
la vie.
Aux Algériens on a tout pris
la patrie avec le nom
le langage avec les divines sentences
de sagesse qui règlent la marche de l'homme
depuis le berceau
jusqu'à la tombe
la terre avec les blés, les sources avec les jardins,
le pain de bouche et le pain de l'âme,
l'honneur, la grâce de vivre comme enfant de Dieu frère des hommes sous le soleil dans le vent la pluie et la neige.
On a jeté les Algériens hors de toute patrie humaine
on les a fait orphelins
on les a faits prisonniers d'un présent sans mémoire
et sans avenir
les exilant parmi leurs tombes de la terre des
ancêtres, de leur histoire, de leur langage et de la
liberté.
Ainsi
réduits à merci
courbés dans la cendre
sous le gant du maître colonial
il semblait à ce dernier que son dessein allait
s'accomplir,
que l'Algérien avait oublié son nom son langage
et l'antique souche humaine qui reverdissait
libre sous le soleil dans le vent, la pluie et la neige
en lui
Mais on peut affamer les corps.
on peut battre les volontés
mater la fierté la plus dure sur l'enclume du mépris
on ne peut assécher les sources profondes
où l'âme orpheline par mille radicelles invisibles
suce le lait de la liberté.
On avait prononcé les plus hautes paroles de fraternité
on avait fait les plus saintes promesses.
Algériens, disait-on, à défaut d'une patrie
naturelle
perdue
voici la patrie la plus belle
la France
chevelue de forêts profondes hérissée de
cheminées
d'usine,
lourde de gloire de travaux et de villes
de sanctuaires
toute dorée de moissons immenses ondulant
au
vent de l'Histoire comme la mer
Algériens, disait-on, acceptez le plus royal des dons
ce langage
le plus doux , le plus limpide et le plus juste vêtement
de l'esprit.
Mais on leur a pris la patrie de leurs pères
on ne les a pas reçus à la table de la France.
Longue fut l'épreuve du mensonge et de la promesse
non tenue
d'une espérance inassouvie
longue, amère
trempée dans les sueurs de l'attente déçue
dans l'enfer de la parole trahie
dans le sang des révoltes écrasées
comme vendanges d'hommes.
Alors vint une grande saison de l'histoire
portant dans ses flancs une cargaison d'enfants
indomptés
qui parlèrent un nouveau langage
et le tonnerre d'une fureur sacrée :
on ne nous trahira plus
on ne nous mentira plus
on ne nous fera pas prendre des vessies peintes
de bleu de blanc et de rouge
pour les lanternes de la liberté
nous voulons habiter notre nom
vivre ou mourir sur notre terre mère
nous ne voulons pas d'une patrie-marâtre
et des riches reliefs de ses festins.
Nous voulons la patrie de nos pères
la langue de nos pères
la mélodie de nos songes et de nos chants
sur nos berceaux et sur nos tombes
Nous ne voulons plus errer en exil
dans le présent sans mémoire et sans avenir
Ici et maintenant
nous voulons
libérer à jamais sous le soleil dans le vent
la pluie ou la neige
notre patrie : l'Algérie.

Une histoire algérienne... Mustapha LALIAM (1928-2009)



Tribunal improvisé décidant le transfert de prisonniers : Mustapha LALIAM et Son épouse Nafissa Hamoud LALIAM lors de leur interrogatoire.



   Le colonel Amirouche, à droite,
le docteur Laliam Mustapha au milieu et Ahcène Mahiouz, à gauche.

à droite Abdelhamid Mahdi son garde du corps,ensuite le Dr Mustapha Laliam en polo blanc Amirouche.

Mustapha Laliam est né en 1928 à Relizane, de père instituteur. Diplômé de la Faculté de médecine de Montpellier, en France, il avait rejoint Tunis pour échapper aux recherches policières avant d’être désigné comme médecin-chef de la Base de l’Est, sous le commandement d’Abdelhaï Soufi.

Recruté par le colonel Amirouche Aït-Hammouda, lors de sa venue à Tunis en février 1957, il fut le premier praticien à franchir la ligne Morice partiellement redoublée par la ligne Challe, pour servir, au mépris du danger, apporter aux combattants de la Wilaya III ses connaissances et sa science.

Médecin-chef de la Wilaya III, il succède au docteur Nafissa Hamoud, devenue au maquis son épouse.

Il fut prisonnier le 27 décembre 1957 à la suite d’une embuscade meurtrière à Draâ-Rif, près de Medjana (Bordj- Bou-Arreridj), il a séjourné successivement dans les prisons de Serkadji, Berrouaghia et El-Harrach.

Libéré en 1961, il regagne la Suisse puis avec son épouse, Nafissa Hamoud et rejoint Tunis.

Il occupe après l’indépendance, le poste de chef du service d’ophtalmologie, d’abord à l’hôpital Mustapha-Pacha puis à l’hôpital ex-Parnet qui porte désormais le nom de son épouse.

Député de Relizane pendant la législature de 1977, il prend sa retraite en 1989.

Le professeur Mustapha Laliam décède le 13 juin 2009 à l’hôpital Aïn-Naâdja, est inhumé le lendemain au cimetière du village de Tigzirt, sur les hauteurs de Beni Yenni, à une trentaine de km au sud-est de Tizi-Ouzou.

vendredi 16 septembre 2016

Nîmes interdit une conférence de Hani Ramadan


La municipalité de Nîmes a annoncé aujourd’hui qu'elle interdisait la tenue d'une conférence organisée demain par la mosquée Lumière et Pitié, au cours de laquelle devait intervenir l'islamologue suisse Hani Ramadan, frère de Tariq Ramadan.

"Après avoir informé monsieur le préfet du Gard, j'ai décidé de prendre un arrêté interdisant la conférence prévue samedi 17 septembre, organisée par la mosquée Lumière et Piété au cours de laquelle devait s'exprimer Monsieur Hani Ramadan", écrit Franck Proust, premier adjoint de la ville, qui assume les fonctions de maire pendant la convalescence de Jean-Paul Fournier (LR), qui a subi un pontage coronarien en juillet. "Cet individu est coutumier des prises de paroles qui vont à l'encontre des valeurs de la République", dit M. Proust. "La tenue de cette conférence est susceptible d'attiser la discrimination entre les hommes et les femmes, de porter atteinte à la cohésion sociale dans un contexte de polémiques exacerbées par les récents événements terroristes et de provoquer un trouble grave à l'ordre public", ajoute le premier adjoint de la ville, où se déroule jusqu'à dimanche sous haute sécurité la Feria des vendanges.

Le Président de l'Observatoire de la laïcité Montpellier LR Boudjemaa LALIAM avait réclamé depuis une semaine cette interdiction au préfet au nom de la lutte contre contre l'Islamisme politique". 
Dans un communiqué de presse, Boudjemaa LALIAM avait lancé un "SOS : Risque de non assistance à une " communauté musulmane " en danger ! 

SOS : RISQUE DE NON ASSISTANCE A UNE " COMMUNAUTÉ MUSULMANE" EN DANGER !

Voilà des propos on ne peut plus clairs qui poussent nos jeunes vers "le crime planifié " habillé(e)s d'un linceul théologique mortifère et liberticide  !
Combien même ces paroles auraient été tenues par le Prophète Mohammed (sws) , pourquoi les citoyens de confession ou de culture musulmane n'auraient pas le droit de s'en éloigner ?

Les meilleurs théologiens musulmans  sincères appellent tous à une sorte de droit d'inventaire afin d'expurger " la lettre coranique " de  ces contenus hors d’âge.

Il serait sage que les autorités françaises prennent leurs responsabilités en interdisant fermement la venue de ce Monsieur Hani Ramadan à la Mosquée Lumière et Piété à Nîmes qui s'était rendu
célèbre sur la question de la lapidation des femmes.

Monsieur Hani Ramadan et les "irresponsables-responsables cultuels" qui l'ont invité n'ont reçu aucun mandat des citoyens de confession musulmane ou de culture musulmane pour venir ternir leur image en ces circonstances douloureuses que vit la nation.

Les musulmans français sincères dans la pratique de leur foi souffrent de la manipulation de leur religion d'une part par les chefs mafieux des groupuscules terroristes, et d'autre part par des
pseudo-professeurs à l'image des frères Hani et Tarik Ramadan spécialistes en rhétorique complotiste , mais cette souffrance est doublée par le fait que le grand public les relie à l'Islam....
Boudjemaa LALIAM

Président de l'Observatoire de la laïcité Montpellier LR

Email : laliamboudjemaa@gmail.com


Affichage de Tweet de Hani Ramadan.png en cours...