samedi 24 septembre 2016

Une histoire algérienne... Mustapha LALIAM (1928-2009)



Tribunal improvisé décidant le transfert de prisonniers : Mustapha LALIAM et Son épouse Nafissa Hamoud LALIAM lors de leur interrogatoire.



   Le colonel Amirouche, à droite,
le docteur Laliam Mustapha au milieu et Ahcène Mahiouz, à gauche.

à droite Abdelhamid Mahdi son garde du corps,ensuite le Dr Mustapha Laliam en polo blanc Amirouche.

Mustapha Laliam est né en 1928 à Relizane, de père instituteur. Diplômé de la Faculté de médecine de Montpellier, en France, il avait rejoint Tunis pour échapper aux recherches policières avant d’être désigné comme médecin-chef de la Base de l’Est, sous le commandement d’Abdelhaï Soufi.

Recruté par le colonel Amirouche Aït-Hammouda, lors de sa venue à Tunis en février 1957, il fut le premier praticien à franchir la ligne Morice partiellement redoublée par la ligne Challe, pour servir, au mépris du danger, apporter aux combattants de la Wilaya III ses connaissances et sa science.

Médecin-chef de la Wilaya III, il succède au docteur Nafissa Hamoud, devenue au maquis son épouse.

Il fut prisonnier le 27 décembre 1957 à la suite d’une embuscade meurtrière à Draâ-Rif, près de Medjana (Bordj- Bou-Arreridj), il a séjourné successivement dans les prisons de Serkadji, Berrouaghia et El-Harrach.

Libéré en 1961, il regagne la Suisse puis avec son épouse, Nafissa Hamoud et rejoint Tunis.

Il occupe après l’indépendance, le poste de chef du service d’ophtalmologie, d’abord à l’hôpital Mustapha-Pacha puis à l’hôpital ex-Parnet qui porte désormais le nom de son épouse.

Député de Relizane pendant la législature de 1977, il prend sa retraite en 1989.

Le professeur Mustapha Laliam décède le 13 juin 2009 à l’hôpital Aïn-Naâdja, est inhumé le lendemain au cimetière du village de Tigzirt, sur les hauteurs de Beni Yenni, à une trentaine de km au sud-est de Tizi-Ouzou.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire