Son humour corrosif nous aidait à mieux supporter les mille et une privations d'une époque où l'argent n'allait pas aussi facilement dans les poches des importateurs. Un jour, et alors que nous étions en train de siroter un café au «Palma», il pesta contre les pénuries ! Tu sais, me dit-il, «s'ils le pouvaient, ils nous priveraient d'air et alors on sera obligé de faire la chaîne pour acheter de l'oxygène au Souk-El- Fellah !» Boussad, tu rigolais certes mais ta prémonition vient de se réaliser en Chine : un milliardaire y vend de l'air pur en cannettes !
Par Maâmar Farah
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire